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Les praticiens d’AVENIR HOSPITALIER, tout particulièrement ceux impliqués dans les salles d’accouchement et auprès des femmes (gynécologues obstétriciens, anesthésistes réanimateurs et pédiatres) tiennent à souligner l’important engagement des sages femmes au sein des équipes de périnatalité, au chevet des femmes et des nouveaux nés.
C’est la disponibilité et la coordination de ces différentes professions médicales qui permet d’assurer la sécurité de la naissance. Personne n’a le monopole de cette prise en charge. C’est la coordination de ces métiers et professions spécifiques en terme de formation, (durée et contenu), avec des responsabilités différentes, qui permet de faire face aux situations physiologiques et pathologiques.
Ce métier difficile, comme pour les autres professionnels, amène des moments de joie mais aussi de stress intense, et ne peut faire l’économie de nombreuses heures de travail de nuit et de week end.
Cette pénibilité est reconnue pour les sages femmes hospitalières qui du fait de leur appartenance à la Fonction Publique Hospitalière leur permet de prendre leur retraite avant les 67 ans réglementaires. Leur formation médicale en 5 ans, dont 4 mois d’étude en commun avec les futurs médecins (formés pour leur part en 10 à 12 ans), en fait une profession médicale reconnue ayant des compétence « définies » : suivi de la grossesse physiologique et de l’accouchement normal, contraception hors pathologie, prévention.
Le risque – difficilement prévisible – de complications lors du travail ou de l’accouchement (Revue de Gynécologie Obstétrique N° 6 vol 42 oct 2013 : «L’accouchement à bas risque existe-t-il ?» : « 37% des patientes classées à bas risque ont nécessité l’appel de l’obstétricien, et 21% d’entre elles son intervention » impose la disponibilité immédiate de l’obstétricien, de l’anesthésiste réanimateur et du pédiatre. Les femmes plébiscitent cette organisation (Publication DRESS sept 2008, et Magic Maman 2011 : « 81 p100 des femmes trouvent que «La grossesse n’est ni surmédicalisée ni sous médicalisée, mais adaptée à ce qu’elles souhaitent », et 94 p 100 estiment avoir été bien prises en charge pendant la grossesse.
AVENIR HOSPITALIER soutient la demande de revalorisation du métier de sage femme (actuellement, salaire moyen 2400 euros par mois), tout en soulignant que les infirmières spécialisées (IBODE et IADE en particulier) ont également validé 5 années d’études leur donnant des compétences spécifiques et indispensables, et ne déméritent pas au quotidien.
Les PH estiment par contre plus difficile la transposition de leur statut de PH aux sages femmes, ou alors il faudra également leur transposer les mêmes servitudes : les journées de 24 heures, la durée moyenne de travail estimée à 55H minimum, la retraite à 67 ans, et l’entière responsabilité médico-légale.
AH tient enfin à souligner l’importance du travail concerté en équipes pluridisciplinaires, centré sur la qualité des soins apportés, et ne comprendrait pas que s’engage une réforme de la périnatalité et plus largement de la prise en charge de la santé des femmes sans l’ensemble des spécialistes médicaux qui s’y investissent jour et nuit : ceci exposerait à l’évidence à des dysfonctionnements préjudiciables aux femmes, à la qualité des soins, et à leur sécurité.
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